Oui, je me permets de rappeler toujours, à temps et à contretemps, un certain nombre de choses qui vous gênent !
En ratifiant le traité, vous vous êtes engagés à baisser notre taux de dette publique en le faisant passer de 90 % – je devrais même dire 91 %, puisque ce sera notre taux d'endettement à la fin de cette année – à 60 %. Pour ce faire, mes chers collègues, ce n'est pas un déficit de 0,5 %, sur lequel repose votre stratégie budgétaire, qu'il ne faut pas dépasser : au contraire, un excédent budgétaire est nécessaire.