Nous pouvons être satisfaits, ce soir, de débattre d’un budget pour l’année 2016 en hausse, dans un domaine qui est facteur de compétitivité et d’excellence pour notre pays : celui de la recherche et de l’enseignement supérieur. Je me félicite que ce budget, qui est en augmentation de 165 millions d’euros et qui sanctuarise les fonds de roulement des universités, réponde aux difficultés rencontrées par les établissements d’enseignement supérieur. Ceux-ci disposent d’un patrimoine immobilier prestigieux mais pas toujours adapté et sont confrontés à une forte augmentation structurelle du nombre d’étudiants en première année. Les universités et les centres régionaux des oeuvres universitaires – CROUS – doivent s’adapter à des structures nouvelles pour l’accueil des étudiants.
L’État se devait d’investir dans l’enseignement supérieur. C’est chose faite grâce à ce budget qui confirme les annonces du plan national de vie étudiante et ses trente-cinq mesures, présentées au début du mois. Issu d’une grande concertation avec les acteurs de ce secteur, ce plan propose ainsi de faciliter la vie des étudiants par une simplification des démarches administratives, par un meilleur accès aux prestations de santé, ou encore par une plus grande attractivité des campus. Tous ces facteurs contribueront à la réussite des étudiants et à leur intégration professionnelle.
Monsieur le secrétaire d’État, je souhaite connaître la place qu’occupe ce plan national de vie étudiante dans le budget pour 2016, ainsi que les mesures qui, par cet effort financier, pourront entrer en vigueur dès la rentrée prochaine.