Pouvez-vous nous faire le point sur la Libye, après le projet d'accord soumis par Bernardino Leon aux deux parties ? Quelles sont les perspectives de signature de cet accord ? Envisage-t-on des sanctions à cet égard ? Comment sécuriser l'application de l'accord, sachant que les Libyens ne veulent pas qu'on intervienne chez eux ?
Sur Israël, nous partageons votre inquiétude. Vous avez d'ailleurs formulé des propositions pour mettre en place un groupe international de soutien. Comment analysez-vous la situation ? On a vu dans la presse qu'il y a eu une consultation de notre représentant permanent aux Nations unies à New York sur l'initiative que le Conseil pourrait prendre sur l'esplanade des Mosquées : que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
En Syrie, l'intervention de la Russie change la donne, d'autant qu'elle ne semble pas s'en prendre qu'à Daech. Comment analysez-vous les motivations et les objectifs de la Russie ? Celle-ci nous avait donné l'impression qu'elle pouvait participer à une transition politique : est-ce encore possible ?
Enfin, quelles sont les relations du régime avec l'Iran et la Russie ? Lors de mon séjour à Téhéran ce week-end, j'ai eu le sentiment que bien que celles-ci soient rivales en termes d'influence dans la zone, elles faisaient bloc.