Bien sûr, monsieur Guaino, un magistrat, comme un haut fonctionnaire, un policier, un responsable public est évidemment responsable de ses actes. Vous avez d’ailleurs cité une affaire qui a donné lieu à une commission d’enquête animée par deux parlementaires qui siègent ou siégeaient dans cette Assemblée.
Mais, précisément, au nom même des valeurs de la République – que vous partagez par ailleurs –, au nom même de l’idée de la séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance de la justice et des hommes et des femmes qui font la magistrature s’impose.
Leur mise en cause dans cet hémicycle par un député comme vous, avec la notoriété qui est la vôtre, revient à affaiblir l’État de droit,