Monsieur le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, le Valenciennois et la Sambre sont inquiets en raison du déploiement du plan de sauvegarde de l’emploi du groupe Vallourec : 320 postes sont concernés, sans doute un peu plus avec l’impact qu’il aura sur les sous-traitants.
Face à une telle situation, je souhaite rappeler l’esprit d’initiative et de responsabilité qui anime aujourd’hui les salariés et les organisations syndicales de l’entreprise, comme vous avez pu le constater lors de votre visite sur le site.
Néanmoins, le temps presse et chaque jour qui passe nourrit un peu plus les inquiétudes quant à la fermeture définitive de ce dernier, hypothèse que vous aviez d’ailleurs absolument rejetée en assurant qu’il ne fermerait pas et qu’il n’y aurait pas de licenciements – je sais que vous êtes particulièrement impliqué dans cette affaire, ce dont je vous remercie à nouveau.
Par ailleurs, le groupe Vallourec recherche toujours un actionnaire majoritaire pour l’aciérie et assure ne pas disposer de scénario-type.
Je voulais vous dire à nouveau que le seul scénario possible, là aussi, c’est le maintien voire le développement de l’activité sur le site.
Au-delà du cas Vallourec, monsieur le ministre, c’est toute la question de la politique industrielle de notre pays qui est posée.
Je déplore que, tous les jours, des compétences, des savoir-faire, des outils de production quittent notre pays et fassent le bonheur de nos voisins européens.
Que nous restera-t-il demain ? Le secteur tertiaire, le tourisme ? Certes, les cols blancs sont importants pour notre pays mais les cols bleus le sont tout autant pour notre économie et son rayonnement