Mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Degallaix, je vous remercie tout d’abord pour l’esprit dans lequel vous posez cette question qui est conforme à celui qui vous anime avec nombre de vos collègues, ici, sur ces bancs – je pense à MM. les députés Bocquet, Bataille mais aussi à Mme la sénatrice Létard ou à M. le sénateur Percheron – depuis les annonces faites par le groupe Vallourec au printemps dernier.
Un consensus s’est fait jour et je tiens à remercier l’ensemble des élus de ce territoire, dont la maire de Saint-Saulve. J’ai pu constater l’esprit constructif dont ils ont fait preuve, tout comme les représentants syndicaux de l’entreprise.
Pour répondre à vos questions, je noterai tout d’abord que le plan social annoncé par Vallourec, suite à nos échanges et aux avancées réalisées – ce n’était pas initialement le cas – exclut le site de l’aciérie de Saint-Saulve. Je vous rassure pleinement : il n’y aura pas de licenciement ni même de départs volontaires sur ce site.
Ensuite, l’option privilégiée pour le site de l’aciérie est la recherche d’un partenaire. Vous le savez parfaitement : de nombreux investissements y ont été réalisés ces dernières années. Le site est compétitif mais Vallourec ne pouvant plus fournir les volumes, la recherche ne porte pas tant sur un partenaire financier – c’est d’ailleurs pourquoi l’État actionnaire n’a pas à jouer ici un rôle de premier plan – que sur des partenaires industriels qui, aux côtés de Vallourec, garantiront des débouchés pour le site de l’aciérie de Saint-Saulve.
Mon cabinet, la direction générale des entreprises et Business France recherchent des partenaires industriels et discutent déjà avec certains d’entre eux afin que ce site soit repris et qu’il trouve des débouchés.
Au-delà, je partage votre vision de la politique industrielle : nos territoires ont des savoirs, des compétences, un potentiel industriel. Le cas de Saint-Saulve est exemplaire et c’est d’ailleurs pour cela que nous sauverons le site. Des débouchés doivent être trouvés parce que des investissements ont été réalisés et que les savoir-faire existent.