Aujourd’hui, en 2015, la Guyane compte 240 000 habitants, et nos déficits structurels sont déjà importants. Demain, en 2030, nous serons 440 000 habitants. Monsieur le Premier ministre, notre responsabilité est de répondre à aujourd’hui et de préparer demain.
Nous devons cultiver notre territoire et cultiver notre jeunesse. Il nous faut donc la former, la soigner, la protéger, la loger et finalement l’émanciper pour lui permettre d’embrasser son destin. Pour répondre à ces enjeux cruciaux, le Président de la République, qui a eu l’occasion de venir en Guyane en 2013, a promis, souscrivant à ma demande, de mettre en place un pacte d’avenir pour la Guyane.
Mes chers Collègues, ce pacte doit nous permettre d’accéder à l’égalité républicaine réelle. À cette fin, nous devons bâtir les structures et les infrastructures répondant aux besoins de notre territoire et de sa population.
Monsieur le Premier ministre, vous le savez, les défis que nous avons à relever ensemble sont non seulement immenses : ils sont aussi fondamentaux. L’avenir de la Guyane en dépend. J’ajouterai, compte tenu des tensions sociales actuelles, que le présent de la Guyane aussi en dépend ! C’est pourquoi je souhaiterais vous entendre préciser les moyens exceptionnels que votre gouvernement engagera pour permettre à la Guyane de cultiver et d’exprimer ses potentiels.