Intervention de Philippe Baumel

Séance en hémicycle du 28 octobre 2015 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2016 — Mission aide publique au développement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Baumel :

Je voudrais souligner, à ce stade du débat, que le travail qui a été réalisé en commun sur ces questions de crédits de développement est, cette année, tout à fait exceptionnel. C’est cela que nous vivons aujourd’hui : une conjugaison du travail voulu par le Gouvernement et du travail parlementaire avec, dans un premier temps, une stabilisation et, dans un second temps, l’acceptation d’un amendement clef instituant une ressource nouvelle – en l’occurrence, la taxation sur les transactions financières journalières, qui devrait constituer une ressource conséquente et durable et permettre d’augmenter les crédits. Aujourd’hui, l’amendement qui nous est proposé par le Gouvernement fait montre d’une volonté de rééquilibrage entre prêts et dons.

J’ai le sentiment que, dans cette construction partagée, nous avançons sur tous les points qui ont été défendus sur tous les bancs de l’Assemblée nationale, depuis parfois de longues années. Nous devons donc au minimum porter ensemble cette avancée, si ce n’est la reconnaître, à condition évidemment que tout cela aille au bout du débat budgétaire et au bout du débat parlementaire.

Cela dépend de nous tous : notre responsabilité collective est de défendre avec exigence l’ensemble de ces points. Nous n’avons besoin ni d’abstention, ni de recul, mais d’une volonté commune de soutenir l’ensemble de ces amendements. J’ai du reste constaté que plusieurs de ces amendements qui nous sont proposés ce soir sont rédigés de telle façon qu’ils visent les mêmes objectifs.

J’en appelle sincèrement à la conjugaison de tous les efforts pour que nous portions ensemble la même volonté : celle de voir bondir cette année, de façon considérable – 500 millions d’euros au total, comme cela vient d’être rappelé à l’instant –, les crédits en matière de développement. Nous savons en effet que nous sommes attendus dans le monde, mais c’est aussi une part de notre rayonnement qui se joue à travers notre capacité conjuguée à défendre cela.

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