En 2015, 1,16 million de ressortissants perçoivent la retraite du combattant, dont 945 000 ayant combattu en Algérie. La retraite du combattant constitue le deuxième poste de dépenses de mon budget et s’élève à 750 millions d’euros. Par exemple, pour une augmentation supérieure à 1 euro par mois et par personne, l’augmentation d’un point de retraite du combattant représenterait pour les finances publiques une dépense de 16 millions d’euros en année pleine.
La nouvelle majorité a donc fait le choix non pas d’augmenter la retraite du combattant mais d’étendre à un plus grand nombre l’attribution de la carte du combattant, qui ouvre droit à la retraite du combattant à partir de 65 ans. C’est ainsi que Kader Arif a fait voter la carte du combattant « à cheval », qui donne droit à la retraite des combattants à tous ceux qui ont stationné en Algérie un jour avant le 2 juillet 1962 ; près de 10 000 personnes sont concernées.