Intervention de Marie-Line Reynaud

Réunion du 26 octobre 2015 à 17h00
Commission élargie : finances - affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Line Reynaud :

Monsieur le ministre, nous partageons votre ambition d'assurer la défense de la France et de ses intérêts extérieurs tout en gérant au mieux l'argent public. L'exercice est difficile. Pour respecter la contrainte budgétaire sans raboter notre outil diplomatique, la vigilance doit être permanente, ce qui est d'autant plus difficile que le ministère des affaires étrangères a vu son périmètre s'élargir ces dernières années : le Quai d'Orsay dispose désormais de compétences élargies en matière de développement international, de commerce extérieur et de tourisme. Les Nations unies comptent de nouveaux membres ; la France doit donc redéployer son réseau afin d'intégrer cette donnée géopolitique nouvelle.

S'adapter à la conjoncture et aux contraintes de la situation internationale sans grever la dépense publique : quel est, monsieur le ministre, votre sentiment sur cette difficile double contrainte ? Comment allez-vous en gérer les conséquences à moyen terme ?

Est-il envisageable, ou même souhaitable, de réviser notre carte diplomatique ? Faut-il revoir à la baisse les compétences de certaines de nos ambassades ou bien peut-on répondre autrement aux questions qui se posent ? Vous vous êtes rendu, monsieur le ministre, au Bangladesh, pour inaugurer, avec votre homologue allemand, une représentation conjointe. Pouvez-vous nous en dire plus ? Y aura-t-il d'autres projets de légations partagées, avec l'Allemagne ou avec d'autres pays ? Comment cela fonctionne-t-il ? De tels projets permettent-ils, au-delà de l'affichage politique, une meilleure gestion de l'argent public ?

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