Merci de vos réponses, monsieur le ministre : les échanges entre le législatif et l'exécutif sont toujours éclairants, quelles que soient les divergences qui peuvent exister entre nous sur les orientations de votre ministère, soumis comme tous les autres à une forte contrainte budgétaire.
S'agissant de l'enseignement français à l'étranger, je partage les inquiétudes qui se sont exprimées : à mon sens, le meilleur moyen d'y répondre est de faire notre travail de parlementaires et de modifier le budget par amendements. C'est ce que je proposerai tout à l'heure à mes collègues.
Je suis ravi du nombre croissant de discours, d'initiatives et d'engagements dans le domaine de la francophonie économique ; vous avez cité le deuxième Forum économique de la francophonie, qui se tiendra demain. Mais je serais heureux qu'au-delà des rapports remis par des experts et des personnalités, un peu plus d'importance soit attachée aux rapports parlementaires qui peuvent exister sur l'enjeu francophone. Dans le domaine économique, il y a plus d'un an et demi, la commission des affaires étrangères vous a transmis ses propositions de stratégie commune en matière de brevetage, de formation professionnelle, et dans certains secteurs industriels. Il serait utile que nous ayons sur ce thème un échange constructif au cours des prochaines semaines. Je n'ai évidemment rien contre les suggestions du rapport de M. Attali, dont l'angle était très particulier, mais il faudrait, à mon sens, perdre l'habitude de considérer que le destin des rapports parlementaires est de finir dans un tiroir. Il me semblerait, au contraire, utile de faire fructifier les réflexions collectives.