Je me souviens avoir assisté l'été dernier, dans cette salle même, à une réunion organisée à l'initiative du président Brottes, rassemblant les professionnels au coeur de la crise. Empreinte de beaucoup de gravité, cette réunion nous avait permis d'avoir des débats très riches. Je mesure l'effort accompli pour participer aux réunions départementales des cellules de crise. Aujourd'hui, l'ensemble de la profession salue l'effort de solidarité qui a été fourni. Il peut y avoir ici ou là des manques mais globalement les directions départementales et le ministère sont mobilisés. Cet effort permettra de passer douloureusement l'hiver mais il nous faut désormais nous placer dans une dynamique de projet.
Antoine Herth ayant repris tout à l'heure le débat que nous avons eu lors de l'examen de la loi d'avenir pour l'agriculture, je me réjouis pour ma part que nous nous placions dans une logique de projet et de compétitivité – celle-ci consistant non seulement à abaisser les coûts mais également à développer l'agro-écologie, telle qu'elle est défendue dans les groupements d'intérêt écologique. La compétitivité relève aussi d'une dynamique de dialogue territorial, que permettent les amendements déposé par notre collègue Brigitte Allain relatifs aux plans alimentaires territoriaux. Signalons également le volet relatif à l'agriculture de groupe, notamment les mesures relatives à l'amortissement du surinvestissement, qui seront désormais étendues aux coopératives d'utilisation de matériel agricole (CUMA). Enfin, rappelons la dynamique de régulation du marché foncier et des marchés en général – restaurée au cours de cette mandature. Ces mesures contribueront à la compétitivité et à la performance sociales, environnementales et économiques de notre agriculture.