Nous savons que les circuits courts ne sont pas la solution ultime à tous les problèmes de l’agriculture, mais ils sont une partie non négligeable de la réponse, ne serait-ce que pour susciter une prise de conscience de l’opinion publique. Ils sont également un choix de bon sens, qui permet de faire vivre des territoires, d’économiser des millions de tonnes de kérosène et de garantir la traçabilité. En réduisant le nombre de maillons de la chaîne qui conduit du producteur au consommateur, on rétablit la confiance par un lien social direct. Nous devons faire mieux et favoriser les ventes collectives, les ventes à la ferme, les marchés. Dans nos territoires, ils sont un élément fondamental pour maintenir une agriculture périurbaine à taille humaine et ils jouent un rôle capital pour notre tourisme.
Monsieur le ministre, avec les crédits dont le ministère disposera pour l’exercice 2016, comment comptez-vous renforcer durablement et efficacement le soutien aux circuits courts et à l’approvisionnement local ?