Nous encourageons ce type de démarches.
Concernant la proportion qui a été évoquée de 70 % de viande importée dans nos cantines, il convient d’être précis : de quoi parle-t-on ? Des cantines scolaires ? Ce n’est pas vrai. Ce chiffre concerne peut-être l’ensemble de la restauration hors domicile, et je n’en suis même pas sûr.
Nous allons donc engager, et je le dis aujourd’hui devant la représentation nationale, une expertise avec le Conseil général de l’agriculture et des espaces ruraux – CGAER –, afin d’évaluer la réalité de la situation. Nous devons progresser, faire beaucoup mieux, je suis d’accord avec vous et j’en suis parfaitement conscient ; c’est ce que nous allons faire. Sur le sujet, cependant, il faut bien faire la distinction entre les différentes administrations, notamment l’État, qui joue un rôle particulier, et les collectivités locales, d’une part, et, d’autre part, les acteurs de la restauration hors domicile, avec lesquels on peut agir sans pour autant pouvoir leur imposer quoi que ce soit.