Monsieur Herth, je ne parviens pas à saisir votre raisonnement. Si cela s’avérait nécessaire, il serait légitime de continuer à acheter autant de produits phytosanitaires. Mais si l’on peut diminuer leur quantité, ce sera autant de charges opérationnelles en moins pour les agriculteurs.
Par définition, la ligne dédiée à l’agriculture en difficulté permet d’assurer un financement pérenne, à la hauteur de la gestion quotidienne des difficultés des agriculteurs. Cela n’a rien de comparable avec la gestion des allégements de charge, comme on peut le voir dans la différence des montants – ce sont 100 millions d’euros qui ont été débloqués.
Monsieur de Courson, qui vous montrez souvent soucieux des dépenses publiques, les amendements que vous avez défendus représentent plus de 35 millions d’euros, gagés sur l’administration centrale. Vous m’avez reproché d’avoir fait des économies sur le fonctionnement, de l’ordre de 3,8 %. Si je vous écoutais, il faudrait atteindre 8 %, voire 10 %. Je ne sais ce qu’il resterait alors de l’administration centrale ! Avis défavorable.