Cet amendement identique – M. Patrice Martin-Lalande défendra le troisième – s’inscrit dans la lignée de ceux qui, depuis maintenant cinq ans, soulèvent la même question concernant les maladies du bois et de la vigne.
Effectivement, monsieur le président, monsieur le ministre, les vignes de France sont malades, ma collègue Catherine Quéré vient de le dire.
Elles sont malades parce que, depuis 2001 notamment, nous ne disposons plus de produits – ils ont été légitimement retirés du marché – pour combattre un certain nombre de maladies du bois de la vigne, en particulier l’esca.
Depuis 2011, la progression de cette dernière – de presque 1 % par an – est sans précédent. Aujourd’hui, entre 15 % et 18 % du vignoble français sont ainsi malades voire condamnés.
Évidemment, il importe de sonner la charge en faveur de la recherche fondamentale afin qu’elle soit conséquente et coordonnée.
Cela a été dit dans un rapport : …