Gardons-nous des jugements a priori. Mais pour notre part, lorsque nous avons découvert une forme de Xylella fastidiosa en Corse, nous avons agi immédiatement contre la cicadelle, afin de détruire le vecteur de la maladie. Avant toute chose, il faut faire de la prévention pour éviter qu’elle ne se diffuse.
S’agissant du financement de la recherche, je voudrais rappeler que, au-delà du CASDAR, nous avions prévu, pour la période 2014-2016, un budget de 1 million d’euros. Il existe par ailleurs une expérimentation FranceAgriMer d’un million d’euros ; la dotation annuelle de l’Institut français du vin et de la vigne représente 5,5 millions d’euros – et je signale au passage que les instituts techniques sont financés par le CASDAR ; le fonds unique interministériel représente 4,2 millions d’euros, et le fonds européen représentera, à l’horizon 2020, 2 millions d’euros.
Ce que je pense fondamentalement, sur ce sujet, c’est que nous avons dispersé nos moyens. Nous n’avons pas coordonné l’action.