Cela étant, je sais que la maladie du bois est un vrai sujet, et que ce n’est pas un petit problème dans les vignes. Le CASDAR, je l’ai dit, est une taxe prélevée sur le chiffre d’affaires de l’agriculture. Le jour où ce chiffre d’affaires va augmenter – et ce jour viendra – il faudra effectivement faire en sorte, dans le droit fil de ce que nous aurons déjà fait à partir du rapport sur la maladie de la vigne, qu’une partie de cette augmentation soit dévolue à la recherche sur la vigne et la maladie du bois. J’ai un petit vignoble dans la Sarthe – petit, mais excellent – et j’ai vu que la maladie du bois a un impact, qui coûte cher. Je suis donc tout à fait d’accord avec vous.
Je récapitule : premièrement, nous devons mettre de l’ordre dans les travaux en cours et définir une méthode, afin d’y voir clair. Deuxièmement, l’INRA devra financer une partie de cette recherche et expliquer pourquoi l’arsenic de soude était efficace, ce qui nous permettra de tirer des conclusions pour la suite. Troisièmement, si l’on constate une augmentation du chiffre d’affaires de l’agriculture, donc des recettes du CASDAR, il faudra que nous discutions ensemble de la part qui sera consacrée à la recherche sur les maladies du bois.
Vous aurez compris que je ne suis pas favorable à ces amendements.