Pardonnez-moi, monsieur le ministre, mais vos prédécesseurs et vous-même m’avez fait les mêmes réponses depuis cinq ans. Vous m’avez tous répondu que nous disposions à la fois des financements et de la coordination nécessaires, au niveau aussi bien national qu’international.
Je suis un peu déçu de la tournure que prend ce débat, car je crois vraiment qu’une maladie mortelle menace la viticulture. Pourriez-vous au moins vous engager à nous rendre compte, avant l’examen du projet de loi de finances rectificative, des initiatives que vous avez annoncées en matière de coordination et de mobilisation financière ? Pourrions-nous avoir, de votre part, une communication sur ces questions, sous une forme qui resterait à définir ? Nous pourrions ainsi, au moment de l’examen du projet de loi de finances rectificative, vérifier si tout se passe selon le scénario que vous proposez et, si tel n’est pas le cas, en tirer les conséquences que nous voudrions en tirer.
Il y a urgence, et l’on ne met pas de moyens nouveaux. Or les moyens actuels n’ont pas donné les résultats escomptés et tardent à sauver notre viticulture. Il faut faire davantage en matière de coordination et de financement. Sinon, nous aurons une crise viticole majeure.