Plus qu’une question, ce sont – une fois n’est pas coutume – des motifs de satisfaction sur le sport de haut niveau qu’exprimera mon intervention.
En effet, l’année 2016 sera une année importante avec, d’une part, à Rio, les Jeux olympiques et paralympiques et, d’autre part, en France, les championnats européens de football et de badminton.
La première mesure importante de ce budget est le financement des primes des futurs médaillés, pour un montant prévisionnel de 5 millions d’euros. C’est un gage de sérieux et d’encouragement adressé à nos sportifs, rompant avec l’impréparation qui a présidé à la budgétisation des récompenses des vainqueurs des derniers Jeux olympiques de Londres.
Peut-être pourriez-vous, monsieur le ministre, dans le cadre de cette préparation pour Rio, présenter un bilan rapide de la mission d’optimisation des performances des fédérations nationales olympiques et paralympiques qui a été mise en place.
Je veux aussi saluer, dans ce budget, l’inscription de 10 millions d’euros pour la candidature de Paris aux JO de 2024, laquelle devrait être soutenue par la représentation nationale dans son entier.
Comme le souligne M. Régis Juanico dans son rapport, nous ne mesurons pas totalement les impacts économiques, sociaux, environnementaux et médiatiques et je soutiens donc sa proposition de faire réaliser des études sur cette question.
Enfin, la dernière mesure importante concernant les sportifs de haut niveau est l’institution d’une couverture des accidents du travail et des maladies professionnelles, qui honore l’engagement pris par le Gouvernement à l’occasion de l’examen de la proposition de loi relative au statut du sportif de haut niveau.
Celle-ci reviendra dans les jours qui viennent en seconde lecture à l’Assemblée. Le Sénat a renforcé le texte et je ne doute pas que nous puissions à nouveau trouver l’unanimité sur nos bancs permettant une adoption rapide et attendue.