Intervention de Boinali Said

Réunion du 29 octobre 2015 à 15h00
Commission élargie : finances - affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoinali Said :

Le commerce extérieur est depuis 2012 au coeur de l'action internationale de notre pays. En le rattachant au ministère des affaires étrangères, le Président de la République a souhaité une mobilisation collective et coordonnée de nos actions extérieures. La France est ainsi dotée d'un outil performant. La diplomatie se conjugue avec l'économie. Les intérêts et l'influence de la France se soutiennent mutuellement.

Cette articulation bonifie nos instruments d'action extérieurs. Le commerce extérieur de la France sort gagnant de cette réorganisation. Notre influence en est valorisée. Les déplacements à l'étranger des plus hautes autorités de l'État – le Président de la République, le Premier ministre, le ministre des affaires étrangères – de m'Arabie à la Chine, de l'Algérie et du Maroc à l'Afrique du sud, du Mexique à la Colombie, de l'Inde au Vietnam, ont été l'occasion de vérifier le bien-fondé de cette politique.

Des conventions bilatérales ont été négociées afin de fluidifier le commerce et de faciliter les conditions de vie, de séjour et de travail des personnes. Le tourisme n'a pas été oublié. Des contrats ont été signés. Sans doute aurez-vous l'occasion au cours de ce débat de nous présenter la synthèse des acquis des derniers mois.

Le commerce extérieur suppose, monsieur le ministre, une égalité de traitement entre les acteurs économiques concernés. Il ne peut y avoir d'échanges sans elle, faute de quoi la confiance s'étiole et la tentation du repli devient de plus en plus forte.

La France et l'Union européenne négocient en ce moment la création d'un espace de libre-échange avec les États-Unis. En parallèle de ces négociations, des entreprises et des banques françaises et européennes ayant des relations avec Cuba et l'Iran sont condamnées par des tribunaux américains.

Comment comprendre dans un tel contexte ces condamnations ? Comment poursuivre en confiance des négociations de libre-échange dans ces conditions ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion