M. Verdier, je vous remercie d'avoir passé du temps sur ce sujet important, tout comme l'ont fait nos collègues Julien Aubert et Bruno Le Maire. Je pense que nous pouvons nous retrouver sur beaucoup de vos propositions, car nous aimerions que les indépendants, qui font le tissu économique de nos territoires, consacrent leur énergie à développer leur activité plutôt qu'à lutter pour faire valoir leurs droits.
La création d'un interlocuteur unique était une bonne idée : cela aurait dû simplifier les choses. Le problème, c'est le management à la tête du RSI ! Or vous n'en parlez jamais. Qui était président du RSI et quels étaient ses objectifs ? Un ancien PDG de France Telecom ou d'une grande assurance à la tête du RSI ne serait-il pas plus efficace ?
J'ajoute que ces problématiques n'ont pas besoin de remonter au ministre. C'est au patron de régler les problèmes informatiques et, si besoin, de renégocier avec le prestataire informatique. Vos propositions vont dans le bon sens, mais elles ne nécessitent pas des mesures réglementaires ou législatives. Si le RSI avait été en concurrence, il serait en faillite aujourd'hui.
Certes, nous avons tous notre part de responsabilité. Mais le problème vient – non pas des salariés, vous avez raison –, mais du management.