Bien entendu, monsieur le député, et c’est heureux, le parquet général d’Aix-en-Provence a jugé opportun de signaler l’affaire dite « Air Cocaïne » aux services de la chancellerie, en raison de sa gravité, de sa complexité et de sa dimension internationale. Ce faisant, il a agi comme l’aurait fait tout autre parquet général. C’est ainsi que la garde des sceaux est tenue informée des évolutions les plus importantes des affaires les plus graves, et seulement de cela, ce qui change considérablement, monsieur le député, par rapport à la pratique observée sous le précédent quinquennat.