Intervention de Alain Fauré

Séance en hémicycle du 3 novembre 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Compétitivité

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Fauré :

stratégie s’appuyant sur les atouts de la France.

Nous avons connu la plus importante baisse mensuelle du chômage depuis le déclenchement de la crise de 2008 (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains), et qui fait suite à quatre mois consécutifs de baisse du chômage des jeunes.

Le coeur de la crédibilité de notre action se joue sur cette question de l’emploi. Nous l’assumons totalement et prenons acte du chemin qu’il nous reste encore à parcourir.

Mais au-delà de cet élément d’encouragement à confirmer, d’autres indicateurs structurels témoignent de la justesse de l’action entreprise. L’étude de l’INSEE publiée mercredi dernier confirme que le CICE et le pacte de responsabilité améliorent la compétitivité prix et l’attractivité industrielle de la France.

J’en veux pour preuve l’implantation de l’usine MKAD en Ariège, décidée en juillet dernier – plus de 20 millions d’euros d’investissement –, permettant la création d’environ 90 emplois directs. Monsieur le ministre, vous le savez, ce projet aurait tout à fait pu voir le jour à l’étranger, sans ces dispositifs de réactivation de notre politique industrielle et sans la volonté de deux groupes industriels français.

Nous devons accompagner le pacte de compétitivité qui est central et le compléter par nos initiatives en faveur de la transition énergétique, de l’innovation industrielle, du numérique ou encore de la simplification.

Par ailleurs, la Banque mondiale a souligné l’attractivité de la qualité des infrastructures françaises, des dynamiques territoriales, ainsi que l’engagement des salariés et des entreprises.

L’annonce récente de la relocalisation de 400 emplois par General Electric pour la production de turbines à Belfort est une illustration manifeste des progrès réalisés par notre pays.

Monsieur le ministre, la compétitivité de la France, certains en parlent : nous, nous agissons.

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