Au-delà de deux pages, nous craignons la confusion et la dispersion – même si une mise en scène médiatique pourra toujours qualifier l’accord de positif ou négatif. Rappelons-nous : la conférence de Bali, il y a si longtemps, avait été qualifiée de positive, tandis que celle de Copenhague, plus récemment, a été qualifiée de négative, sans que nous sachions en réalité s’il y avait une grande différence entre les deux.
Cet accord vertueux, concret, opérationnel, qui démontrera la véritable détermination des pays développés, est à portée de la main. Il faut être clair : nous ne demandons nullement une compensation morale au fait que les pays industrialisés se soient développés : il s’agit d’une contribution, et non d’une pénalité. Il s’agit non pas d’une repentance, mais d’un projet partagé, positif, de croissance et de développement. Je le répète : cet accord est à portée de main !
Mesdames, messieurs les parlementaires, avant de conclure mon propos, permettez-moi de remercier, au nom de l’Afrique, l’un de vos amis, ancien parlementaire et ancien ministre français, notre frère, M. Jean-Louis Borloo.