J’ai la conviction que nous entrons dans une deuxième phase de la mondialisation. La première fut celle de l’extension du domaine du marché ; la deuxième doit être celle des régulations et des coopérations. Dans quelques semaines se tiendra, ici à Paris, la COP21, où 196 pays seront représentés. Les objectifs de la conférence sont connus : obtenir des engagements des États afin de stabiliser le climat en deçà des 2 degrés d’augmentation des températures.
Nous n’y sommes pas encore, et je salue à cet égard la ténacité, l’engagement et le volontarisme du Président de la République et du ministre des affaires étrangères – que j’accompagnais hier à Pékin –, qui plaident inlassablement pour que cette prise de conscience mondiale se traduise dans les faits.
Il reste moins d’un mois avant le début de la COP21. L’accord de Paris n’est donc pas encore conclu, et un échec est toujours possible. Pourtant, cet accord devra être conclu car il y a urgence ; il devra l’être parce que les échecs, l’inertie et les faux-semblants d’hier nous interdisent de reculer aujourd’hui ;…