Je veux saluer ici la mémoire des victimes de cette barbarie nouvelle qui assaille le monde, les victimes camerounaises et tchadiennes notamment, ainsi que toutes les victimes africaines, lesquelles s’ajoutent à celles que notre pays a eu à déplorer.
La France est l’amie de l’Afrique, monsieur le président. Le plan que vous venez de nous présenter participe de cette dynamique de soutien et de coopération que nous encourageons. La quiétude que vous avez installée dans notre hémicycle m’incite à conclure en citant une phrase célèbre, prononcée il y a plus de dix ans à Johannesburg par le Président Chirac, et qui dépeignait à elle seule plusieurs décennies d’inertie : « Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs. » Aujourd’hui, nous le savons, tout peut s’enflammer, mais personne ne peut plus regarder ailleurs. Merci d’être venu et merci pour ce que vous faites.