Je répète, même si M. Gomes n’a pas l’air d’y croire, que les collectivités de Nouvelle-Calédonie ne sont pas défavorisées par rapport aux autres collectivités ultramarines. Les efforts, dans ce budget, sont plutôt demandés aux DOM qu’aux collectivités du Pacifique.
Compte tenu de la situation particulière dans ce territoire, nous avons été extrêmement attentifs à demander un effort limité à la Nouvelle-Calédonie. Pour autant, il est vrai qu’une diminution de 5 % du programme relatif à la formation professionnelle est prévue.
Je suis autant que vous attachée à ce que ce signifie en termes de rééquilibrage le programme « Cadres avenir ». Selon le Haut-Commissaire, 1 564 stagiaires ont été pris en charge, dont 72 % d’origine kanak. Sur le principe, nous tenons à ce dispositif qui est une réussite.
Cependant, ce qui a retenu l’attention, c’est le coût élevé du dispositif, notamment par rapport à celui qui est mis en oeuvre à Wallis-et-Futuna. Le Haut-Commissaire pense que sans avoir à diminuer le nombre de personnes prises en charge, il y a peut-être moyen de gagner en efficacité et de reconsidérer le coût des formations.
Encore une fois, ce n’est jamais qu’un effort de 5 %, moins que ce qui est demandé aux autres territoires des outre-mer. Si l’expérience montrait que les surcoûts observés en Nouvelle-Calédonie sont justifiés, on pourrait toujours, en gestion, abonder les 300 000 euros qui manquent. Mais pour l’instant, il faut regarder pourquoi on n’obtient pas un coût normalisé sur les prises en charge des stagiaires.
Si cela se révèle nécessaire, je pourrai compléter en cours d’année, à hauteur de 300 000 euros.