Je ne doute pas que le Haut-Commissaire actuel, à l’instigation du ministre peut-être, ait eu un oeil particulièrement exercé sur le sujet, contrairement aux dix qui se sont succédé au cours des trente dernières années et qui n’ont rien vu.
Ce dispositif particulier concerne en réalité de jeunes adultes qui sont déjà en situation de famille. Si donc on veut qu’ils puissent accéder à des responsabilités en leur finançant des études supérieures en métropole, il faut prévoir non seulement un accompagnement pédagogique de proximité qui leur donne des chances de réussite, mais également un accompagnement lié à leur famille. Il s’agit donc, depuis l’origine, d’un dispositif coûteux, qu’il n’est pas pertinent de comparer à d’autres. L’histoire calédonienne est une histoire singulière, comme le savent celles et ceux qui ont pris le temps de s’y intéresser.
Je rappelle également qu’au comité des signataires de 2013, sous la présidence du Premier ministre, le ministère de l’outre-mer avait annoncé un nouveau financement pour des formations de type MBA, annonçant en outre qu’il ajoutait au pot 800 000 euros afin que dix boursiers puissent être pris en charge chaque année par ce dispositif. Cela n’a pas été le cas : ce financement a été de 200 000 euros en 2014 et de 300 000 euros en 2015. Là encore, l’engagement de l’État n’a pas été respecté. Je tiens à l’indiquer, car cela relève du même chapitre.
Quant à l’amendement no 383 , qui était lui aussi un amendement d’appel, je le retire.