J’ai bien entendu votre réponse et je vous remercie de l’engagement formel que vous avez pris ce soir, mais « chat échaudé craint l’eau froide » : l’an dernier, nous avions eu le même débat et je souhaiterais vraiment que d’ici la fin de l’examen de ce budget, vous puissiez formellement répondre à la Polynésie de cet engagement.
En effet, ainsi que mon collègue Philippe Gomes vient de le signaler, ce n’est pas une dotation comme une autre, d’autant que nous avons fait preuve de bonne volonté et ce, depuis plusieurs mois. Nous savions que vous alliez certainement engager des réductions des dotations ; nous avons proposé des solutions, nous avons proposé de ponctionner d’autres lignes de crédits pour vous permettre ces économies tout en préservant l’aspect symbolique de cette dotation.
J’ai bien compris que « c’est BQB » – « c’est Bercy qui bloque » –, comme nous l’avons dit en commission, madame la ministre. Vous aurez tout notre soutien pour défendre le maintien de cette dotation, mais sachez aussi que nous avons la responsabilité envers les Polynésiens, eu égard à notre histoire commune, de défendre jusqu’au bout ces engagements fortement symboliques, qui méritent d’être pris en considération.
Mon regret est que nous soyons obligés de recourir à des manipulations techniques du budget pour régler des situations qui auraient pu l’être autrement.