L'examen des crédits du compte de concours financiers « Avances à l'audiovisuel public » nous permet de noter la grande stabilité des crédits accordés aux différents opérateurs qui en relèvent, tels que France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Arte, TV5 ou l'INA.
En effet, les crédits octroyés pour 2016 ont été reconduits à des montants équivalents à ceux de 2015, voire, pour certains opérateurs, légèrement revus à la hausse.
Cette stabilité est la preuve que le Gouvernement souhaite que soient consolidés et pérennisés les crédits des acteurs de l'audiovisuel public, mais aussi la place et la force de celui-ci face à la concentration des médias à laquelle nous assistons.
Mme Ernotte, que la Commission des affaires culturelles a en effet auditionnée mercredi dernier, s'est engagée à faire du retour à l'équilibre une de ses priorités pour France Télévisions. Elle a ainsi montré sa détermination à n'exclure aucune piste pour sortir le groupe de la spirale déficitaire en diversifiant les sources de financement et en augmentant la part de ressources propres, par exemple en rendant payants certains services jusqu'alors totalement gratuits, comme l'accès à la rediffusion de certains programmes. Quelles sont à cet égard les attentes du Gouvernement vis-à-vis de France Télévisions ?
Vous avez, madame la ministre, déclaré être très favorable au projet défendu par Mme Ernotte d'une chaîne publique d'information continue. Quels acteurs l'État souhaite-t-il voir se réunir pour la réussite de cette chaîne ?
Mme Ernotte a déclaré aussi n'avoir aucun tabou en ce qui concerne la publicité et son retour après vingt heures. Certains de nos collègues, eux, souhaitent voir se renforcer le parrainage au motif que le marché publicitaire serait plus volatil et fluctuant. Quelle est la position du Gouvernement à ce sujet ?
Enfin, M. Gallet a, lui aussi, demandé une plus grande ouverture aux soutiens financiers privés via un assouplissement des règles relatives à la publicité et au parrainage, afin d'augmenter les ressources propres de Radio France. Vous avez lancé une consultation sur ce point qui devait se clore hier. Pouvez-vous déjà nous donner quelques éléments de réponse à ce sujet ?