…ces recettes contribuant, elles aussi, à l’équilibre budgétaire et à l’effort d’investissement du ministère de la défense.
Vous vous interrogez sur nos capacités à vendre ; mais, comme je vous l’ai indiqué lors du débat budgétaire, les prévisions de recettes en 2016 – 200 millions d’euros, donc – seront pleinement réalisées, d’abord en raison de recettes supplémentaires constatées en 2015 grâce à des ventes favorables d’implantations militaires à Paris. Je suis convaincu que les recettes engrangées en 2016 permettront d’atteindre sans difficulté le chiffre inscrit dans le projet de budget. Nous faisons preuve pour l’Hôtel de l’Artillerie et l’îlot Saint-Germain, comme pour les sites de Bellechasse et de la Pépinière, d’une grande vigilance sur les prix, de façon que le ministère de la défense trouve là des ressources financières significatives.
Quant à la décote dont vous avez parlé, elle s’appliquera sur les ventes en province, et non à Paris. La prudence qui nous caractérise permet donc d’envisager avec sérénité le budget de la défense pour 2016.