Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, demain, jeudi 5 novembre, se tiendra dans les écoles, les collèges et les lycées de France la première journée nationale contre le harcèlement scolaire.
Vous avez raison de dire, madame la ministre, que le harcèlement n’est pas un jeu d’enfants. Ce n’est pas un phénomène auquel il faudrait se résigner ni une sorte de passage obligé dont il ne faudrait pas s’inquiéter. Car les faits, eux, sont inquiétants puisque 700 000 – 700 000 ! –enfants seraient chaque année victimes de harcèlement à l’école.
C’est d’autant plus vrai que la nature et l’intensité de ce harcèlement a changé avec l’émergence des réseaux sociaux : sur ce plan aussi, ils n’aident pas les êtres humains à être plus bienveillants et plus respectueux.
Chers collègues, la mission de l’école est d’élever les enfants, de les tirer vers le haut pour leur permettre de se réaliser, de savoir et de comprendre.