Vous avez eu raison, monsieur le député, de faire état de l’étude de l’INSEE publiée hier, dont la presse se fait l’écho aujourd’hui. Nous n’en avons pas la même lecture, ce qui peut arriver.
Moi, j’y ai relevé un certain nombre de points plutôt réconfortants. D’abord, les inégalités se réduisent. Cela paraît surprenant, mais l’infographie fait bien état d’une réduction des inégalités. Par ailleurs, elle fait la preuve que le modèle social français nous a permis de mieux résister que nos voisins européens à la crise, notamment pour la prise en charge d’un certain nombre de dépenses. Regardez le passage sur le reste à charge des frais de maladie. Vous verrez que non seulement il est plus faible qu’ailleurs, mais qu’il continue à diminuer.
Oui, des questions peuvent se poser sur les efforts qui ont pu être demandés par les uns et par les autres, nous avons souvent ce type de débats. Ce que j’observe, c’est que, depuis deux ans, nous sommes passés à une phase non pas de stabilisation de l’impôt sur le revenu, mais de redistribution puisque, dès l’année dernière et encore dans le projet de loi de finances dont la première partie vient d’être adoptée à l’Assemblée nationale, nous prévoyons des réductions d’impôt.
Sur les impôts locaux, beaucoup de choses ont été dites. Il est temps de reprendre confiance. Je vous invite à écouter ce que diront demain les représentants de la Commission et du FMI qui seront de passage à Paris, notamment sur la croissance dans notre pays.