Mon intervention se fonde en effet, madame la présidente, sur cet excellent article 58, alinéa 1 de notre règlement, qui devrait être invoqué beaucoup plus souvent compte tenu de l’organisation de nos travaux.
Je tiens donc à protester contre l’organisation de ce débat sur la politique étrangère de la France, qui va être évacué en quelques minutes à un moment où la situation internationale va à vau-l’eau, où nous faisons face à des flux migratoires incessants, où nos troupes se battent en Afrique et où la situation en Syrie devient manifestement dramatique.
Il est honteux, je le dis comme je le pense, que nous donnions aux Français cette image du Parlement en matière de politique étrangère et que nous ne puissions nous exprimer, dans un débat réel, sur le fond de la stratégie française et de la politique étrangère de la France.
Je vous demande, madame la présidente, de relayer ma protestation auprès de la Conférence des présidents car il n’est pas acceptable de bafouer ainsi la voix de la France. Vous-même, monsieur le secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, vous devriez protester aussi.