En effet, le PIB des pays francophones représente 16 % du PIB mondial, avec un taux de croissance de 7 %. Il paraît donc essentiel de maintenir les relations linguistiques avec le reste du monde.
Sur le volet des échanges culturels et linguistiques, il est un point de satisfaction qu’il faut préserver, voire renforcer. En effet, depuis 2015, la France a retrouvé son troisième rang de pays d’accueil d’étudiants étrangers inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur, en master ou en doctorat. L’objectif est de passer de près de 128 000 en 2012 à 135 000 en 2017.
Le programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » reste stable de façon générale, avec des moyens renforcés pour l’instruction des demandes de visa. Dans ce domaine, la France fait preuve de dynamisme. Force est de constater que le nombre de visas délivrés dans le cadre de la politique d’attractivité de notre pays continue d’augmenter.
Si les crédits de la mission « Action extérieure de l’État » pourraient être plus ambitieux dans certains domaines que j’ai évoqués, notre pays exerce toujours une attractivité indéniable sur le plan économique, touristique, linguistique ou universitaire. Nous devons saluer pour cela les acteurs de terrain, qui font preuve de dynamisme et d’inventivité, ainsi que notre diplomatie.
Pour toutes ces raisons, le groupe RRDP soutiendra le budget de la mission.