Ma question porte sur les aménagements effectués dans le réseau diplomatique, en particulier les allégements qui ont été annoncés ; treize pays sont aujourd’hui concernés, dont deux dans ma circonscription, le Honduras et la Jamaïque.
Les communautés françaises installées dans ces pays ne sont certes pas importantes, mais la question de leur lien avec la France se pose néanmoins compte tenu de la suppression des postes consulaires. Les nouveaux postes à présence réduite ne délivreront plus ni passeports ni visas. Le rattachement des attributions consulaires à d’autres postes pose également des problèmes à nos retraités pour l’obtention de certificats de vie, ou aux bacheliers qui auraient besoin d’un visa universitaire pour aller étudier en France.
Ma question est double. Tout d’abord, en commission élargie, M. le ministre – à ma grande surprise, d’ailleurs, mais c’est pourtant ce qui figure au compte rendu, que j’ai relu avant de venir en séance – avait indiqué qu’en cas de suppression des attributions consulaires, il ne serait pas opposé à la nomination d’un consul honoraire. Ce serait un changement de doctrine de la part du ministère des affaires étrangères. Monsieur le secrétaire d’État, confirmez-vous cette position du ministère consistant à atténuer l’effet des suppressions consulaires par la nomination de consuls honoraires ?
L’autre aspect de ma question concerne la situation sociale découlant de la suppression des attributions consulaire ou de la réduction des postes et du passage à une présence diplomatique réduite, dans le cadre desquels un certain nombre de salariés sont licenciés. Pouvez-vous nous confirmer que le ministère est prêt à fournir à la représentation nationale un rapport solide et sérieusement documenté sur la situation sociale de ces personnels ?