Tout ce qui compte, c’est l’influence de la France dans le monde et la manière dont elle s’exerce. Tout ce qui guide l’action du ministre des affaires étrangères et de ceux qui ont l’honneur de servir auprès de lui, c’est son maintien et son renforcement. Sur le point précis que vous évoquez, monsieur Myard, elle emprunte deux voies : l’action de la diplomatie, menée directement par notre pays, et notre influence au sein des organisations internationales, l’Union européenne mais aussi les instances du système économique international issu de Bretton-Woods et l’ONU. Je pense que nous nous accorderons sur le fait que notre influence dépend aussi des hommes et des femmes qui travaillent dans ces organisations.