Intervention de Élisabeth Guigou

Séance en hémicycle du 4 novembre 2015 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2016 — Mission action extérieure de l'État

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères :

Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Les crédits demandés l’année dernière pour cette année, et cette année pour l’an prochain, sont calculés au plus juste, compte tenu du fait qu’il s’agit d’un événement mondial, dans lequel nous avons une responsabilité particulière puisque nous présiderons la Conférence de Paris à partir du mois de décembre et durant 2016. Lorsque les crédits ont été sollicités l’année dernière pour l’organisation de l’événement, il était clair que des crédits supplémentaires seraient demandés pour faire face aux dépenses inévitables de 2016. Elles sont d’ailleurs mineures par rapport aux premières. C’est donc en toute transparence que le ministre des affaires étrangères a annoncé les crédits globaux dont il avait besoin, et le partage qui serait fait entre les années 2015 et 2016. Il est absolument faux de prétendre qu’il y aurait eu un dérapage : les crédits pour 2016 ne sont pas une « rallonge » ! Par ailleurs, les crédits ont été calculés au plus juste, dans une recherche du meilleur rapport qualité prix, ce qui n’a pas été le cas pour d’autres événements, comme l’a souligné le secrétaire d’État.

Il est très important que, tous, nous prenions la mesure de l’action que nous avons engagée. Bien sûr, un échec est toujours possible : il ne sera pas facile de mettre d’accord l’ensemble des pays du monde ! II existe, nous le savons, des intérêts contradictoires. Les membres de la commission des affaires étrangères ici présents ont entendu le ministre s’exprimer à plusieurs reprises sur cette question.

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