J’en profiterai pour commencer à défendre l’amendement consacré à Campus France, car les deux sujets sont liés.
Je siège au conseil d’administration de l’AEFE et il me semble que l’on aurait besoin d’une réflexion sur l’utilisation de ces crédits. L’année dernière, la rénovation du parc immobilier, très coûteuse, a conduit à solliciter les crédits de fonctionnement, ce qui a pesé au bout du compte sur l’action extérieure de la France – car, comme l’a rappelé M. Amirshahi, l’AEFE n’est pas seulement destinée aux Français de l’étranger : elle a aussi pour mission de promouvoir notre réseau éducatif. À l’avenir, notamment pour les nouveaux lycées qu’il est question d’ouvrir, il conviendra d’être raisonnable, en acceptant la baisse mais en la limitant. Nous devons en effet restructurer notre réseau. La création de lycées privés en partenariat risque de faire illusion. Je crains qu’à force d’ouvertures nous n’arrivions plus à consolider les établissements existants.