À l’appui de votre argumentation, monsieur le secrétaire d’État, vous avez invoqué la forme de rigueur budgétaire à laquelle les opérateurs publics sont soumis. Mais l’AEFE n’est pas un opérateur parmi d’autres : c’est celui qui gère et coordonne le réseau éducatif hors de France. Comme beaucoup de Français, notamment ceux qui sont établis à l’étranger, j’avais compris que la jeunesse et l’éducation étaient des priorités gouvernementales et des priorités budgétaires. Du reste, l’éducation est désormais le premier poste du budget de l’État.
Il est dès lors incompréhensible, pour nos concitoyens établis à l’étranger, que cette priorité s’arrête aux frontières de l’hexagone et que les enfants français scolarisés à l’étranger n’en bénéficient pas. C’est cela qui pose un problème. Sinon, personne dans cette assemblée ne conteste qu’il faille faire des économies là où on le peut !
Et si vous pensez, monsieur le rapporteur spécial, que la présente culturelle et linguistique de la France doit dépendre des bonnes volontés privées, dites-le !