Nous sommes aujourd’hui engagés dans le redressement des comptes publics et nous voulons faire de l’éducation une priorité. Cela se confirme aussi à l’étranger. Les chiffres sont très précis, et de nombreux parlementaires les ont rappelés. Nous nous engageons, avec mon cabinet, et en lien direct avec le ministère des affaires étrangères, à porter une attention permanente à tous les établissements. Nous les passons en revue les uns après les autres, pour examiner leur situation, voir comment cela se passe avec l’AEFE, quels sont les taux d’élèves par classe, quelle est la réalité des réussites ou des échecs scolaires.
Vous êtes également attentifs à ces questions, messieurs les députés, et vous avez raison de l’être. Mais la baisse de budget prévue, qui est inférieure à la moyenne interministérielle, ne fera pas augmenter les frais de scolarité. Si des hausses interviennent – elles ont été bien plus faibles au cours des dernières années que sous le précédent quinquennat –, cela relève de décisions de gestion prises par les établissements eux-mêmes. La baisse de la subvention à l’AEFE a été analysée, budgétée et prévue de sorte qu’elle n’ait pas d’effet sur les frais de scolarité, conformément aux demandes de la représentation nationale.