Monsieur le président, il m'a frappé que vous n'ayez pas dit un mot de la PAC, qui représente tout de même 40% du budget européen et risque de servir de variable d'ajustement. Notre pays semble accepter que le montant en soit réduit de 7% à 8%. Quelle devrait être, selon vous, la position de la France sur la PAC ?
Vous n'avez pas parlé non plus de l'ouverture du marché européen, sans doute l'un des plus ouverts au monde – en tout cas beaucoup plus que celui des Etats-Unis, de la Russie ou des grands pays émergents comme la Chine ou le Brésil. Des pays dits libéraux se défendent beaucoup mieux que nous. Comment mieux protéger le marché européen, les entreprises européennes et, partant, les citoyens européens ?