Je préfère ne pas le retirer, madame la présidente. Je ne conteste pas que nous disposions de données. Ce qui me chiffonne, c’est que nous ne fassions pas l’analyse de ce que nous gagnerions à avoir plus de douaniers.
Je ne conteste pas l’efficacité des douaniers – étant donné le département dans lequel je vis, je suis relativement bien placée pour connaître et saluer le travail qu’ils accomplissent. Mais je crois que redonner de la compétitivité à nos entreprises ou conduire une politique de santé publique qui suppose un renforcement de la lutte contre les fraudes suppose de trouver de nouvelles marges de manoeuvre. Disposer de la seule donnée brute ne me semble pas nous permettre de répondre à cette question : quelles marges de manoeuvre supplémentaires pourrions-nous retrouver en matière de compétitivité ou de lutte contre les fraudes si nous avions demain un peu plus de douaniers ?