S'agissant de l'aide aux plus démunis, c'est un scandale que de ne pas trouver au budget communautaire les 200 millions d'euros qui seraient nécessaires. Cela place les associations en grande difficulté. C'est le cas de la Banque alimentaire, qui fournit quantité d'associations plus petites qui, sur le terrain, réalisent un travail considérable auprès des personnes exclues.
Je n'ai pas dit que j'étais favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union, mais que je désapprouvais les mauvais bergers qui ont dit abruptement : « Non, jamais ».Il existe des formes intermédiaires de coopération possibles avec ce pays, tout comme demain avec la Grande-Bretagne si elle quitte l'Union. Une attitude de rejet renforce l'idéologie islamiste. Les chrétiens sont aujourd'hui persécutés au Moyen-Orient et en Égypte, sans que cela ne semble d'ailleurs émouvoir beaucoup nos chancelleries. Heureusement que les Églises s'occupent du problème ! Cela a sans doute échappé à Mme Duflot…
Monsieur Roumegas, vous souhaiteriez que la France et l'Union européenne jouent un plus grand rôle dans les négociations internationales sur le climat. L'échec du sommet de Copenhague a été une immense déception. L'Union, pourtant représentée par MM. van Rompuy et Barroso aux côtés des chefs d'État, n'a pas réussi à être invitée à la table des négociations entre la Chine et les Etats-Unis. Elle doit se ressaisir.
Monsieur Dupont-Aignan, vous êtes en quelque sorte partisan d'un retour au traité de Westphalie et pensez que chaque pays devrait d'abord défendre ses intérêts, l'intérêt de tous résultant de la conjonction des intérêts de chacun. Je ne partage pas ce point de vue. Cent années de diplomatie cynique et intelligente ont provoqué les pires choses jamais advenues dans le monde.