Juste un mot pour répondre à M. Sirugue.
Il y a toujours de la fraude ; en l’espèce, le chiffre de 54 cas sur 300 000 personnes ne fait pas très sérieux…
Quoi qu’il en soit il ne s’agit pas de ne pas soigner, mais de mettre sur un pied d’égalité les étrangers en situation irrégulière et les étrangers en situation régulière, en préservant un bloc budgétaire – que j’évalue à 250 millions d’euros –, le reste étant assumé par la Sécurité sociale. Nous lui faisons en quelque sorte, avec le système actuel, une donation qui ne l’incite assurément pas aux contrôles et à une gestion rigoureuse. Gardons-nous de toute caricature, d’autant que, j’en suis convaincu, la voie que je préconise sera celle que l’on finira par suivre.