Le débat est un peu compliqué, mais on peut le simplifier. J’ai en effet constaté une baisse de 15 millions d’euros de crédits pour l’accompagnement des emplois d’avenir par rapport à l’année dernière, et de 30 millions d’euros par rapport à l’année précédente. Globalement, si nous votons les deux amendements présentés par Mme Khirouni, qui proposent respectivement des augmentations de 10 millions et de 2 millions d’euros, ce sont 12 millions d’euros qui reviendront dans le système. À défaut donc de retrouver les 15 millions d’euros précédemment affectés à cette fin, une telle mesure exprime au moins une prise en compte des remarques formulées. Cette augmentation porte toutefois sur deux lignes : le fonctionnement global et le dispositif des emplois d’avenir, lequel mérite d’être soutenu et, peut-être, renforcé.
Je retire pour ma part l’amendement no 483 , tout en supposant que, puisqu’il a été signé par de nombreux parlementaires du groupe socialiste et que les autres groupes s’expriment plutôt dans le même sens, manifestant leur surprise face à ce qui peut apparaître comme une baisse des crédits, il est peut-être possible de poursuivre le dialogue avec le Gouvernement sur la dotation globale en vue de parvenir, en seconde lecture, à préciser les choses.
Je ne veux pas envenimer le débat, mais prendre acte des avancées apportées par les rapporteurs et par Mme la ministre, et je retire donc, je le répète, mon amendement en faveur de l’amendement no 485 de Mme Khirouni.