Ainsi que l’a rappelé Mme la rapporteure pour avis, le Fonds de cohésion sociale est vraiment un outil important, avec près de 23 000 prêts de microcrédits ; Mme la députée Massonneau l’a également souligné. Depuis sa création, il a permis la création et la consolidation de près de 330 000 emplois. Ce mécanisme de garantie a un vrai effet de levier sur les financements privés. Chaque euro investi par l’État permet de mobiliser 5 à 15 euros d’investissements en ressources privées, par exemple sous forme de prêts bancaires.
Je comprends donc la pertinence de cet amendement qui abonderait les crédits du Fonds de cohésion sociale afin d’amplifier, à côté de l’agence France entrepreneur évoquée tout à l’heure, les capacités d’engagement des acteurs du microcrédit et de soutenir encore plus fortement la dynamique de créations d’entreprise. J’émets donc un avis favorable ; nous aurons l’occasion, en deuxième lecture, de parler de la ligne d’imputation.