À La Réunion, il y a 25 000 logements dégradés, et la mesure que propose le Gouvernement n'en concernerait que 3 500. Ces logements, construits dans les années 1960, ont besoin d'être réhabilités et désamiantés également. Les coûts de rénovation sont donc extrêmement élevés pour les bailleurs sociaux, entre 70 000 et 80 000 euros.
Limiter le crédit d'impôt aux logements situés dans les zones du NPNRU va pénaliser tous ceux qui vivent dans des logements dégradés en dehors de ce périmètre. C'est injuste. Je comprends qu'il faille fixer des critères, mais en le faisant par voie de décret, peut-être cela permettrait-il de viser les logements les plus dégradés, y compris ceux qui ne se trouvent pas dans le périmètre NPNRU.