Je n'ai rien contre le fait de favoriser par des crédits publics la traduction d'oeuvres originales, qu'elles soient françaises ou étrangères, dans d'autres langues. C'est ainsi que se diffuse la culture. Mais quand nous produisons, je maintiens que nous devons le faire dans notre langue. La défense de la francophonie dans le mouvement de la globalisation est un combat politique. Comme je ne voudrais pas que l'adoption de mon amendement fasse tomber l'ensemble du soutien à l'industrie du cinéma, je le retire au profit du II-CF364 de notre collègue Karine Berger, également soutenu par la Rapporteure générale, car il circonscrit le soutien apporté par l'État aux seules oeuvres produites en français.